Lecture expliquée n°9 (suite)

Poursuivons donc notre lecture expliquée, il me semble que pour le découpage du texte, nous pouvons suivre les paragraphes du texte.

Lignes 1 à 3

Axel vient de se rendre compte que le ruisseau ne coulait plus à ses pieds, il a donc perdu le "fil d'Ariane" qui pouvait le ramener à ses compagnons. Il est donc seul et sans secours.
Remarquons d'abord l'expression grammaticale de la négation "Je ne puis peindre..", et "Nul mot de la langue humaine". Le texte commence par un manque angoissant. Absence des compagnons, absence de solution. Il s'agit d'un situation désespérée. Ce sont  aussi les mots qui manquent pour dire la situation terrible d'Axel. Par ce procédé grammatical, l'auteur crée une dramatisation, qui se poursuit par des hyperboles ("J'allais être enterré vif", "tortures de la faim et de la soif"), qui font du centre de la terre le tombeau d'Axel, le lieu d'un terrible supplice.

Lignes 4 à 6

Remarquez que ce passage fait appel au sens du toucher. Les "mains brûlantes" d'Axel errent "machinalement" sur le sol, ce qui montre qu'il ne sait pas quoi faire. Plus que la description, ces sensations rendent le lecteur proche d'Axel et lui faisant ressentir le contact du "roc desséché'.

Lignes 6 à 14.

La dernière phrase du paragraphe qui précède est exclamative. Et l'emploi de phrases exclamatives et interrogatives contribue à exprimer des émotions qui dramatisent le texte. La première phrase introduit un monologue intérieur. L'intelligence d'Axel se remet en mouvement ("je compris"), et essaie de retrouver le cheminement qui l'a conduit à se perdre. C'est donc effort mental de la mémoire qu'il essaie de se repérer dans le labyrinthe  : "bifurcation", "caprice d'une autre pente", "profondeurs". Axel essaie de comprendre ce qui l'a conduit à se perdre, afin de reprendre la maîtrise des événements.

Lignes 15 à 18

A vous de continuer
En vous aidant de la fiche méthode téléchargeable sur  Pronote



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